Amie, Ami,
Il n’est jamais trop tard…
Des mois, des siècles presque, se sont écoulés sans que ce blog ne vibre de mes mots, comme Tu l’as si tristement constaté, venant régulièrement sur ces pages (je vois les statistiques de visites !) pour T’apercevoir, transi(e) d’inquiétude, pétri(e) d’angoisse et désespéré(e), que rien ne venait (et Tu ne t’appelles même pas Anne et n’as aucune raison valable de craindre un quelconque hipster à la pilosité azurée !).
Pour ma (pitoyable et forcément maladroite) défense, je Te rappellerai que mon humble existence est tout de même bien remplie, avec famille, boulot, répétitions et festival à ficeler, et que j’opte souvent pour la facilité et la rapidité (j’ai honte, un peu) de communication par voie de réseau social.
Tu peux me maudire, brûler ma photo en hurlant des injures, voire uriner sur ma voiture (déjà pourrie) si cela Te revigore un chouya, j’assume. Tu peux aussi céder et te créer un profil minimal sur Face de Bouc, pour nous rejoindre (dédicace à mon surdo d’amour et ma tamborim tennistique adorée) !
En même temps, je ne suis pas dupe une milliseconde : Tu as bien d’autres chats à fouetter (c’est une expression, et je suis contre la maltraitance animale) que de Te faire du souci pour un troupeau de tambours, mais ça fait du moelleux à l’ego de se croire important… alors je te serai gré de me laisser me patiner le narcisse en faisant comme si qu’on était des vedettes en blablatant sur ce blog. Pour une fois que je me décide à T’écrire, Tu vas pas me faire Ta mijaurée, bordel.
Que s’est-il donc passé durant ces longs mois de silence au cœur de ta tribu percutonique favorite (souviens-toi du deal, avec le moelleux à l’ego tout ça, et accepte l’idée que j’abuse, stp) ?
Depuis la participation à Barques en Scène (fin août), le 100% Oaï Spirit ne s’est pas vraiment tourné les baguettes. Accueil de quelques petits nouveaux pistonnés (proches et bambins de Oaïeurs), lancement d’un travail sur le Délire Percussif Organisé, nouveautés dans les coins et quelques apparitions publiques sonoritruantes dont je Te livre deux-trois images en diaporama.
Dans l’ordre chronologique, une soirée BABYSITTING 2 au CGR, qui vit danser les acteurs du film sur nos rythmiques (qu’ils ont apparemment kiffé leur race), une inauguration frigorifiante de la boutique d’un Ami carrément doué en pinard, un petit Téléthon solidaire en compagnie de nos Copains Saltim’Brés, une furtive mais remarquée visite des Féeries de Noël (parce qu’on avait envie), des carnav’Oaï comme on les aime (Bize-minervois, Port-la-nouvelle et Ginestas), et une escapade en Aragon, à l’invitation de nos Copains Trokobloco, pour leur BATENDO 2016 grandiose. Je ne Te raconte pas tout en détail, ça ferait trop !
A venir, note déjà qu’on se croise ce week-end, à Gruissan, pour les incontournables Festejades 2016. Le 100% Te pétera les esgourdes officiellement à l’apéro (genre 18h-21h, à la louche), et remettra évidemment le couvert après souper, en mode freestyle comme on l’aime (avec l’autorisation de nos Amis Organisateurs).
Ce sera vendredi 13 et samedi 14/05 uniquement, vu que, comme Tu le sais,les Oaïeurs se réservent toujours le dimanche pour goûter en civil les nombreuses spécialités des diverses bodégas (et les signatures d’autographes à des centaines de fans émues et tremblantes… ok, y a des gars aussi, mais je suis bizarrement moins sensible à leurs poutous).
Ce sera l’occase de retrouver nos Copains percutonitruants des Fouzil’s, de Batala La Rochelle et des Peaux Rouges Bateria, bref, les potes à tambours ! Grrr…
Occase aussi de Te montrer en live quelques petites nouveautés un peu perchées, tant visuellement que musicalement, fruit de nos séances créatrices de DPO (concept de la tribu), qui ont fait un sacré effet auprès de nos camarades espagnols…
Festejades, Gruissan, gratuit, plein de spectacles, de musiques, de belles et bonnes choses, de vendredi à dimanche. Viens !
Plus tard, on va filer vers Toulouse pour une rencontre inter-batucadas qui s’annonce sympathique, on tapotera à Narbonne, on mettra le dawa à Saint-Pierre pour les 10 ans du Lâcher de Percus, on tracera à Pamiers… Je Te dirai.
Promis, je vais T’écrire plus souvent.
Tu m’as manqué.